Une récente étude montre une baisse drastique de la pollution dans la région Île-de-France depuis 20 ans, à hauteur de 71 %.
La société Airparif a dévoilé son dernier bilan concernant la qualité de l’air pour la région Île-de-France.
L’étude prend en compte une longue période, à savoir de 2005 à 2021. Mais les chiffres sont formels : la pollution a drastiquement diminué dans la région avec le temps.
Des décisions politiques utiles ?
Le dernier bilan d’Airparif est assez clair sur le sujet : la qualité de l’air dans nos villes s’améliore.
Selon les chiffres de cette longue étude, l’ozone est certes en augmentation depuis les années 2000.
Cependant, les matières polluantes sont quant à elle en baisses. On pense notamment au dioxyde d’azote et aux particules PM10 et PM2,5.
Depuis 2005, on peut ainsi se rendre compte d’une baisse de 71 % des émissions de particules PM2,5. Dans les faits, le transport émet donc moins de pollution que le secteur résidentiel.
Un tel bilan est-il possible grâce aux décisions des autorités ? On peut le penser ! En effet, la norme Euro est mise en place pour améliorer la qualité de l’air dans les villes via diverses mesures.
L’introduction du filtre à particules date de 2011 via la norme Euro 5. 10 ans plus tard, en 2021, la norme Euro 6 a obligé l’introduction d’injection d’urée. Une technologie qui a divisé par 6 les émissions de NOx.
Nul doute que ce bilan continuera dans la même dynamique avec les décisions actuellement mises en place, notamment autour des voitures électriques.
Une utilisation similaire de la voiture
Il faut donc donner du crédit aux différentes décisions politiques. Car si l’on en croit l’étude, l’utilisation de la voiture est similaire à ce que nous avons connu historiquement.
En effet, la baisse est très légère entre 2005 et 2021, à savoir seulement 6 % en ce qui concerne les kilomètres parcourus par les Français en voiture.
La grande différence par rapport à il y a 20 ans se situe au niveau du carburant utilisé dans nos véhicules de tous les jours.
Selon l’étude, le diesel était à un niveau d’utilisation de 35 % en 2005, de 49 % en 2015. En 2021, ce niveau est descendu à 31 %, soit plus bas qu’il y a 20 ans.
La tendance est totalement inversée en ce qui concerne l’essence. En 2005, ce carburant représentait 20 % en 2015 avant de passer à 33 % en 2021.
Enfin, dernière preuve que les décisions politiques ont un impact sur les habitudes des automobilistes.
Avec l’étude d’Airparif, on constate une diminution de 25 % des kilomètres effectués dans Paris. Cette baisse est de 15 à 17 % dans la petite couronne, à savoir les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
En revanche, les kilomètres ont augmenté de 4 % pour les départements se situant dans la grande couronne.
Face à ce constat, on pense notamment à la politique répressive de la mairie de Paris en ce qui concerne l’automobile.
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