Le niveau de particules fines est en baisse en Île-de-France. Mais quelle est la raison à cela ? On vous explique tout !
On les sait, certaines régions sont plus polluées que d’autres. C’est notamment le cas de l’Île-de-France, où les particules fines sont nombreuses.
Une forte baisse en Île-de-France
Et pour cause, cela est directement lié à la circulation routière, qui est particulièrement dense en région parisienne. Et ce même si la pratique du télétravail commence tout doucement à se développer. Mais cela reste encore assez marginal et de nombreux automobilistes sont encore contraints de se rende tous les jours au bureaux, notamment en utilisant leur voiture. Cependant, il est tout de même vrai que la qualité de l’air dans nos villes s’améliore au fil des années. C’est un fait, malgré des épisodes de forte concentration qui restent encore nombreux tout de même. Si l’ozone est en augmentation, notamment depuis 2000, les polluants tels que le dioxyde d’azote et les particules (PM10 et PM2,5) sont en baisse depuis près de 20 ans. Une très bonne nouvelle pour l’environnement et la santé des habitants de ces régions. Cependant, en Île-de-France, sur les seules particules PM2,5, le transport routier représente 16 % des émissions en 2021, selon Airparif. Mais la baisse est conséquentes et atteint même 71 % par rapport à l’année 2005.
L’Île-de-France, bon élève ?
Ainsi, le transport émet moins que le secteur résidentiel (54 %) qui a vu ses émissions réduites de 33 % sur la même période. Toujours concernant le transport uniquement, les émissions de NOx ont diminué de 63 %, mais ce secteur reste devant les autres avec une contribution de l’ordre de 47 %. Cela reste tout de même une assez bonne nouvelle dans l’ensemble. Il faut également noter que Airparif distingue la part des émissions dues à la combustion des moteurs, de celles émises par l’abrasion des freins, des pneus et de la route. De ce fait, le premier ne contribue qu’à hauteur de 3 % lorsque le second atteint 11 %. C’est notamment pour cela que la la future norme Euro 7 devrait prendre en compte ces « nouveaux » polluants, qui sont aussi un problème sur les voitures électriques. La distance parcourue par les Franciliens pourrait être une des clés permettant la réduction des émissions, cependant le nombre de kilomètres parcourus par véhicule n’a baissé que de 6 % entre 2005 et 2021.
Mais la part du diesel a tout de même légèrement chuté en Île-de-France au cours des dernières années.
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