
Après Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports qui s’est baignée samedi, c’est au tour d’Anne Hidalgo de sauter le pas et dans la Seine. La maire de Paris, qui a fixé la date de mercredi pour son plongeon dans le fleuve, sera accompagnée du président du comité d’organisation Tony Estanguet et du préfet de région Marc Guillaume, qui l’a annoncé ce lundi sur France Bleu Paris.
« Depuis quinze jours, nous voyons que nous sommes aux normes (quant à la qualité bactériologique du fleuve) », s’est félicité le préfet d’Île-de-France. Vendredi, les autorités locales ont annoncé de nouveaux bons résultats de l’analyse de l’eau, à deux semaines du début des Jeux Olympiques.
Quant au débit, toujours trois fois plus élevé que la normale ce lundi matin, avec plus de 450 m3/seconde contre 100 à 150 habituellement en été, il va aller vers une « baisse » qui sera « compatible avec la cérémonie d’ouverture », une parade nautique inédite sur la Seine, a assuré Marc Guillaume. Il est toutefois « possible » que des bateaux au plus gros tirant d’air soient remplacés par des plus petits, a-t-il aussi indiqué.
Anne Hidalgo s’était engagée à un plongeon historique dans le fleuve avant les JO, qui ont selon les organisateurs permis d’accélérer le plan de dépollution du fleuve afin d’y permettre la baignade sur une trentaine de sites en Île-de-France. L’État et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros dans ce plan.
