Pour les 5,1 kms du trajet de la flamme olympique à Fontainebleau, 26 personnes vont se relayer sur le parcours et 24 athlètes pour présenter le triathlon lors du relais collectif au château de Fontainebleau. Parmi les porteurs de flammes, on retrouve des anonymes qui ont portant tous un point commun : leur attachement au sport.
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André et Patrick Benoist
Le groupe Banque populaire et Caisse d’épargne a sélectionné – ou tiré au sort – quelque 450 porteurs de la flamme olympique, pour les JO de Paris 2024 : « Des personnes inspirantes ou à l’origine d’initiatives utiles, qui feront rayonner leurs territoires »… Parmi eux, un certain Patrick Benoist, un habitant de Vaux-le-Pénil de 72 ans, qui sera accompagné de son frère, André, qui habite Beton-Bazoches.
De l’Annapurna au Kilimandjaro
La sélection pour porter la flamme est tout sauf un hasard pour Patrick Benoist. Cet ancien entrepreneur, désormais en retraite, est un sportif accompli. De nature discrète, cette sélection va toutefois le pousser sous le feu des projecteurs… Ancien peintre et entrepreneur à Vaux-le-Pénil, il est a été président du Fragile football club… un club de football corporatiste aujourd’hui disparu.
Actuellement, il est le vice-président de la section golf de l’Union sportive melunaise, mais a toujours pratiqué une activité sportive. En 1976, avec sa femme, ils se découvrent une passion pour le trekking… « C’était une activité que nous avions en commun, née de notre passion pour découvrir des pays en marchant », sourit-il. Pour lui, voyager à pied, c’est l’assurance d’en apprendre plus sur soi-même.
« J’ai bien sûr essayé de voyager en car, comme un touriste classique, mais ça n’a pas la même saveur « , assure-t-il. Cette soif d’aventure est aussi née de l’émission Rendez-vous en terre inconnue, diffusée sur France 2, où une célébrité va à la rencontre d’une culture et d’un pays.
En forme olympique
Entre trekking et expéditions classiques, il est monté au camp de base de l’Annapurna (Népal), il a fait le Machu Picchu (Pérou) et il a gravi le Kilimandjaro (Tanzanie), le toit de l’Afrique – qui culmine à 5 895 m – sur lequel de nombreux amateurs sont contraints d’abandonner. Son amour pour la montagne a commencé dès son service militaire avec les chasseurs alpins.
Et l’air de la montagne semble réussir au jeune septuagénaire qui confie n’avoir « jamais été aussi en forme ». De la Turquie, au Pérou en passant par l’Indonésie, Patrick Benoist a bien l’âme d’un voyageur qui en demande encore. En parallèle, Patrick Benoist a une autre passion : la vidéo. Il a par exemple réalisé un court-métrage sur la Première Guerre mondiale, pour raconter l’histoire de son grand-père à ses deux petites filles.
À ses yeux, porter la flamme à Fontainebleau est un honneur… « Je vais participer à un événement à la fois exceptionnel et ancestral, confie-t-il. Quand les gens apprennent que je vais porter la flamme, ils sont souvent époustouflés ! » Le pétillant retraité ne s’arrête jamais : « Je suis toujours à fond… Je sais que j’ai eu une belle vie, si c’était à refaire, je ferais exactement la même chose. » Sans même parler de la flamme olympique…
Laura Mavengo
Cette habitante d’Épinay-sur-Orge (Essonne) de 36 ans est cheffe de projet marketing à la Bred, l’un des partenaires premium des Jeux olympiques. Elle aussi a une histoire particulière avec le sport. « J’ai commencé le crossfit et la musculation après être devenue maman, se souvient Laura Mavengo. J’avais pris beaucoup de poids, je me sentais mal dans ma peau et je voulais être en forme pour ma fille. »
Elle découvre ces disciplines, mais la crise sanitaire va mettre un coup d’arrêt à ses activités physiques. « J’ai fait comme tout le monde, j’ai poursuivi mes séances en vidéo », poursuit-elle. Des efforts qui vont lui permettre de perdre 30 kg et de retrouver un mode de vie plus sain.
« J’ai continué après les confinements en prenant l’aide d’un coach et j’ai ensuite diversifié ma pratique sportive », explique la future porteuse de flamme. Elle s’est depuis lancé dans la course à pied et a même participé au dernier Ecotrail de Paris.
« Le message que je veux passer, c’est que tout le monde peut se mettre au sport, insiste-t-elle. Malgré son poids, son organisation professionnelle ou des difficultés de santé, l’activité physique n’a que des bienfaits. » Si elle ne portera la flamme que sur 200 mètres, elle compte bien profiter au maximum de ces moments.
« J’avais le choix entre plusieurs villes, mais quand j’ai vu Fontainebleau, je n’ai pas hésité, sourit-elle. C’est une ville magnifique que je connais bien et porter la flamme dans cette commune aura une dimension particulière. »
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