Les Jeux Olympiques ne sont pas terminés qu’il est déjà l’heure des premiers bilans. Ce vendredi, dans l’hémicycle de la région Île-de-France, à Saint-Ouen (93), sa présidente Valérie Pécresse a rassemblé l’ensemble des opérateurs des transports en commun pour partager les premiers enseignements tirés des JO. « On est en passe de réaliser un exploit olympique : avoir transporté 100 % des athlètes et des spectateurs en transports en commun, décarbonés », a déclaré celle qui est aussi présidente d’Île-de-France Mobilités.
Chaque jour depuis le début des Jeux, 4 millions de personnes ont pris le métro, dont 500 000 spectateurs pour les Jeux Olympiques, et autant ont pris le RER ou le train. Assis à ses côtés, le PDG de la RATP Jean Castex a reconnu un seul incident significatif, lorsque la ligne 13 a été bloquée une heure et demie. « Une personne est descendue sur les voies. Elle est tombée, s’est blessée. J’étais d’ailleurs dans le métro à ce moment-là. » Autre performance notable depuis le début des JO : un taux de 96,5 % de ponctualité pour les métros (et même 100 % pour la moitié des lignes).
« Ces Jeux sont une exceptionnelle réussite, à tous égards », a abondé Jean Castex. Il a poursuivi, avec le même enthousiasme : « La ferveur populaire a été au rendez-vous. L’enjeu pour les transports était d’être à la hauteur de cette réussite exceptionnelle. » Il faut dire que la RATP a mobilisé 30 000 agents pour la durée des Jeux, et 19 000 travaillaient chaque jour.
Après un week-end cauchemardesque en raison de plusieurs sabotages, Jean-Pierre Farandou a estimé que la SNCF, le groupe dont il est PDG, « a été au rendez-vous des Jeux ». À l’instar de Castex, il a mis en avant l’adaptabilité des agents, notamment lorsqu’il a fallu modifier les plans de transport (la circulation des métros et des RER).
Il a cité l’exemple d’Armand Duplantis, qui a poursuivi sa soirée olympique lundi pour battre le record du monde (6,25 m). « Les spectateurs ne l’ont pas constaté, mais il a tout fallu décaler d’une demi-heure. » « S’il y a eu quelques incidents, ils ont été quasiment transparents pour les voyageurs », a d’ailleurs précisé Pécresse.
« Si on est bon pendant les Jeux, pourquoi on ne le resterait pas ? »
Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF
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