La météo pluvieuse du mois de mai impacte différents secteurs de l’économie, notamment les chantiers en extérieur.
Publié le 30/05/2024 19:29
Temps de lecture : 2 min

Même s’il n’est pas encore totalement terminé, le mois de mai 2024 est l’un des plus pluvieux de l’année. En Île-de-France par exemple, l’excédent de pluie est d’un peu plus de 50% par rapport à un mois de mai habituel, selon les données de Météo France. Un climat morose qui joue sur le moral et qui ralentit aussi le secteur du bâtiment.
Casque vissé sur la tête, Jean-Philippe Taristas court s’abriter. Son chantier est situé à quelques pas du Stade de France, à Saint-Denis. Et ces dernières semaines, ses journées de travail sont rythmées par la pluie. « On va attendre un petit peu la cabane, dit-il pendant une averse, puis on va reprendre les activités si on peut. »
Jean-Philippe et ses collègues sont pourtant équipés pour affronter la pluie. « Une parka, une veste, un ciré et une paire de bottes, et ça nous permet de travailler quand il pleut modérément », décrit-il.
« Non, ce n’est pas agréable du tout, d’autant plus qu’il fait froid. Même si on a le ciré, on a les mains mouillées. À un moment donné, les chaussures vont prendre l’eau. On n’est pas à l’aise dans nos gestes et dans nos mouvements. La tâche devient très compliquée. »
Jean-Philippe Taristas, chef d’équipe chez Dubrac TPà franceinfo
Mais pour les Jeux olympiques, leur entreprise a été choisie pour installer des toilettes publiques aux abords des sites de compétition. Pour cela, ils doivent donc raccorder les sanisettes aux réseaux d’évacuation et donc réaliser des tranchées et couler du béton, ce qui est impossible par temps de pluie. « Parce qu’il y a trop d’eau, explique Jean-Philippe Taristas. Quand vous étalez le béton et qu’il y a de la pluie, il va y avoir un apport d’eau supplémentaire qui va rendre le béton défectueux, il n’aura pas les qualités requises. »
Le chef d’équipe estime perdre jusqu’à une heure par jour sur son chantier en raison des averses. Pas de panique pour le moment, il assure que tout sera fini dans les temps pour les JO. Mais pour certaines activités du BTP, c’est plus compliqué, comme le confirme son patron de Dubrac TP Francis Dubrac.« C’est ce qu’il y a de pire. On préfère travailler dans le froid ou la chaleur. La pluie, c’est ce qui va pénaliser le plus un chantier. »
Il faut, par exemple, suspendre les activités d’entretien dans les égouts, impossible également de poser des crépis sur le mur. Les machines, elles, peuvent s’enliser dans la boue. Les salariés sont alors en chômage intempéries. « Ce n’est pas sans conséquence, parce qu’il y a une heure de carence qui ne va pas leur être payée et ils perdront le panier-repas puisqu’ils ne seront pas sur le chantier. » En cas de journée intempéries, les ouvriers ne touchent que 70 ou 75% de leur salaire.
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