Le fondateur du géant italien de la mode, longtemps attaché à l’indépendance de son groupe, est moins farouchement attaché à son indépendance que par le passé.
« L’indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l’avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit. » À 89 ans, Giorgio Armani, patron, fondateur et unique actionnaire de l’une des plus célèbres marques de mode italienne, semble moins farouchement attaché que par le passé à l’indépendance du groupe qu’il a créé en 1975. « Je n’envisage pas pour l’instant un rachat par un grand conglomérat du luxe », assure-t-il à l’agence Bloomberg, avant de préciser : « Je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial. » Quant à une entrée en Bourse, « nous n’en avons pas encore discuté », mais « c’est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain », ajoute Giorgio Armani.
Voilà qui pourrait relancer les spéculations sur l’avenir de ce fleuron italien, qui a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros (+16,5 % sur un an) et un résultat…
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